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leisure life
26 janvier 2008

LONG POST VERY INTERSTING ON MY AEROPORT HABITS

ÇA Y EST NOUS SOMMES RENTRÉES...

 

L'avion n'a pas été annulé. Juste trente minutes de retard. " Correc" !

 

Apolline a sauté tout le long du vol mais elle a aussi HURLE, AGRIPE les cheveux du passager devant nous ET ... DESSINE sur le monde diplomatique de notre voisin (très conciliant, puisqu'il lui a tenu SON monde diplomatique a portée de GROS crayons pendant trois quart d'heure)...

 

Entre deux cris et deux coups de crayons, elle a également arpenté le couloir, moi courbée en deux prête a l'attraper a la moindre turbulence. C'est que je suis morte de trouille en avion. Mais, depuis la naissance d'Appoline et nos voyages très, très fréquents toutes les deux, j'ai un peu été obligée de mettre ce détail de coté ... Néanmoins j'ai PEUR et des que je n'ai plus ma ceinture je ne peux m'empêcher de penser a la turbulence qui peut me surprendre a chaque instant (surtout si je ne suis pas concentrée sur le vol, pour me punir!!!) en partie a cause de cette japonaise qui n'était pas ceinturée sur son siège et qui s'est retrouvée écrabouillée dans le plafonnier !!!

Fin atroce ...

 

Bref... après un vol que je qualifierais de calme quant aux turbulences (thanks God !) mais TRÈS  agite sur "l'échelle de la MIRGUE", j'ai retrouve ma poussette au pied de l'avion dans un vent fou ... J'ai réussi a y ficeler Apolline avant que ma McLaren ne se carapate sous la carlingue et deux minutes plus tard mon monstre des airs dormait comme un bébé !!!

 

Pepito nous attendait a la sortie, caméra vidéo au poing, a la barbe de la sécurité de l'aéroport qui nous a interrompus au moment meme ou je donnais mon interview de façon très pro, avachie sur mon énorme sac de voyage ...


Pour moi, il y a un avant et un apres la naissance de la Mirgue en ce qui concerne plein de trucs et en particulier l'aeroport de Dublin.

Je vous explique.

Avant Apolline, ce que nous aimions avec Pepito c'était arriver suffisamment tôt avant notre vol pour prendre un chocolat chaud chez Buttlers Chocolate tout en arpentant les magasins (tous nazes) mollement et sans aucune intention d'acheter quoique ce soit (a part trois tonnes de crèmes Clinique pour mon eczémateux et des magasines pour le vol a venir).

 

Parfois, nous poussions le bonheur jusqu'à nous prendre un brunch Mac Donald!!!

 

Bliss total pour deux adeptes au quotidien du bio et opposés a  la mal bouffe (la, je dois avouer que je parle de Pépito), partant du concept que l'aéroport c'est déjà un peu "l'étranger" et qu'a "l' étranger", c'est ben connu, tout est diffèrent rien ne compte (surtout pas les dépenses, ni les calories englouties sous prétexte de goûter TOUTES les spécialités locales).

 

Je dois confesser a ce propos que Paris et Toulouse comptent pour moi OF COURSE comme des villes étrangères...

 

Mais voila, depuis la naissance de la Mirgue nos habitudes "aeroportuaires" ont, elles aussi, été chamboulées.

 

Comme je vous le disais il y a quelque temps, la Mirgue a sonné le glas des voyages légers.

 

Chargés comme des baudets, Apolline en mode bébé koala, il n'est plus question de Mac Do, ni de lèche vitrines et parfois même le chocolat chaud a emporter est hors de question...

 

Et puis, depuis que nous voyageons avec elle, il n'est plus envisageable, non plus, de se ruer dans la file de taxis pour quitter les lieux le plus vite possible des nos baggages reccupérés  (oui, autant c'est sympa de glandouiller a l'aéroport AVANT de décoller autant toute attraction des lieux disparaît a l'arrivée).

 

Maintenant, a l'arrivée nous faisons une première halte dans la changing room de l'aéroport avant de nous précipiter dans un des café du premier étage pour poser nos trois tonne de bagages, Apolline et nous devant un thé, un capucino et parfois même un club sandwich avec frites ...

La Mirgue, elle aussi, sustentée est alors prête (en réalité jamais vraiment!) a attaquer une heure de taxi jusqu'à la casba ou nous attend dans le meilleur des cas une pauvre carotte oubliée au fonds  du frigidaire ...d'ou l'utilité d'engloutir un club sandwich a prix d'or a l'aeroport !!

 

Alors pour en revenir a nos moutons...

Après l'interview ratée que j'ai donne a "Télé Pepito", j'ai collé Apolline dans  les bras de son Daddy en les abandonnant devant la porte de la changing room (un peu de "bonding" après trois semaines. de séparation!), et j'ai tiré mon gros sac et mes petits sacs jusqu'au Starbucks café ou je me suis affalée a moitie inconsciente face a mon decaf capucino.

 

Une heure et demi et deux interviews plus tard, nous montions en taxi direction la maison...

 

A SUIVRE.

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Commentaires
Q
Pffffff, ce ruthme, n en est epuisee rien que de le lire, ton recit..!<br /> J'apprehende un peu le retour en france avec les 3 mowglis ne lisant ca..10h de vol, ca va etre chaud...mais bon, c'est faisable, la preuve!!<br /> excellent, la maniere dont tu racontes tout ca...!
S
tu me fais trop rire!
C
un jour j'me filme à l'atterrissage, tu vas te sentir moins seule, j't'l'dis :D <br /> Ahhh le AVANT/APRES Gosses ... tout un programme ;) dis raconte encore des histoires, encore ! j'adore!
V
bon ben moi, je déteste monter dans les avions, c'est tranquilisant systématiquement ...et généralement les gens détestent être à coté de moi dans l'avion car toutes les 5 minutes, je dis : " vous avez entendu, il y a un bruit bizarre, c'est pas normal " ...au bout d'une heure j'ai réussi à paniquer tout le monde autour de moi !!!!!!
C
sur l'échelle de mes gloussements, ton histoire là atteint une magnitude de 8.. sur 10 évidemment.. alors la dame qui a la trouille de l'avion et n'a pas encore osé emmené son Loustic dans cet oiseau terrible te remercie de l'aider à dédramatiser la situation!!
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